"Ils sont tous venus, ils sont tous là, ta famille, tes amis, tes vieux collègues, ils sont venus, ils sont tous là. Tes copains pêcheurs, chasseurs, footballeurs, ils sont venus, ils sont tous là. Des anonymes. S'ils sont tous là, c'est qu'il est né à Troyes, cet aubois s'est tu, jouez hautbois."
Publié le 01/04/2014
Par l'est éclair
C’est une grande figure de la communication auboise qui vient de disparaître à l’âge de 79 ans. Claude Patin est décédé dimanche, suite à une longue maladie, laissant derrière lui un parcours impressionnant dédié à la presse écrite, la télévision, sans oublier le cinéma et le sport.
Né en 1934, c’est au quotidien Libération-Champagne qu’il faisait ses premières armes en compagnie de Jacques Segui (TF1-France 2). Chef d’agence à Romilly, il se dirigeait ensuite vers la télévision comme cameraman à France 3 Champagne-Ardenne où il excellait en courts-métrages spécifiques, souvent repris par les chaînes nationales. Par la suite producteur-réalisateur et auteur de nombreux sujets dont Devoir de mémoire sur la Résistance au cours de la Seconde Guerre mondiale, il se dirigeait naturellement vers le long-métrage en réalisant le film L’échappatoire avec Mylène Demongeot.
Après 25 ans de lutte intense, il parvenait à mettre en place une télévision régionale, aujourd’hui Canal 32. Un nouveau lien médiatique dans l’Aube pour lequel, malgré la maladie, il aura encore œuvré durant quelques années, caméra au poing.
Sur le plan sportif, Claude Patin a su également se faire remarquer. Cadet surclassé au Stade de Reims dans les années 50, pris en amitié par un certain Raymond Kopa, il se dirigeait ensuite vers l’AS Romilly, avant de s’investir comme avant-centre dans l’équipe de la presse. Fils d’André Patin, ex-président de la FFB, il fut également boxeur émérite au Foyer de Romilly.
Très peu expansif, mais plein d’humour, profondément humain, respectueux d’autrui, fidèle en amitié, Claude Patin était le père de cinq filles, Frédérique, Sophie, Laure Anne, Florence et Astrid, et d’un garçon, Maxence. Il était aussi le beau-père de Jean-Pierre Daucé, journaliste à Radio France Pau et de Didier Arnaud, journaliste à La Dépêche du midi.
Notre journal présente à toute sa famille et à ses amis, ses plus sincères condoléances.
La cérémonie religieuse aura lieu mercredi 2 avril à 15 h en l’église de Sainte-Savine et sera suivie de l’inhumation dans l’intimité familiale.
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